Page 1 sur 2

atelier devops

Posté : 19 oct. 2019, 18:18
par PierreG
Ateliers devops
Lire de préférence https://code.electrolab.fr/Pierreg/atelierdevops : même contenu, meilleur rendu


C'est quoi la différence entre une formation et un atelier?

    - La formation est organisée par un Sachant, qui:

      - posséde son sujet
      - prépare sa formation.
      - gère l'avancée de la session, selon les réactions des
      participants.
      - déverse donc son savoir dans les cerveaux des participants.
    - L'atelier est organisé par quelqu'un qui:

      - ne maîtrise pas totalement son sujet.
      - espère trouver chez les participants une partie de la connaissance
      qui lui manque.
      - est suffisamment maitre de son sujet pour gérer l'avancée des sessions.
Définition dont la portée n'est sans doute pas universelle, mais qui
me semble assez structurante pour qu'on s'appuie dessus... en
attendant un raffinement des terminologies, souhaitable ou pas.

Le terme d'atelier a une autre dimension: il suggère des travaux
pratiques, aidant à conforter et étayer les connaissances.

Je souhaite organiser au lab des "Ateliers devops".

Devops, c'est un autre terme un peu flou, un peu (beaucoup!) buzzword,
un peu hype. Pour moi, c'est l'ensemble des techniques
d'automatisation de connexion, d'installation, de déploiement, etc,
qui permettent de réduire drastiquement les temps nécessités par ces
opérations, et donc les coûts. C'est donc à la fois:

    - une opportunité pour les gafa de remplir leurs objectifs pour encore
    moins cher.
    - une opportunité pour les opposants à l'uberisation générale de
    développer des alternatives, avec peu de moyens.
    - et pour nous, salariés, indeps, des technos à acquérir d'urgence.
Ces technos, j'en maîtrise un certain nombre, et je commence à avoir
une vision d'ensemble. Je me sens donc en capacité de porter, au moins
au début, ces ateliers. En tout cas en démarrer plusieurs, en mode
formation.

Le terme atelier a une autre portée, plus traditionelle: c'est
l'endroit où des sachants (artisans, ouvriers):

    - trouvent leurs outils rassemblés, entre autre ceux qui ne sont pas
    mobiles.
    - produisent des objets, des outils, destinés à l'atelier, à la vente,
    etc.
    - prennent plaisir à se retrouver, élaborent leurs stratégie, cassent
    la croute, etc.
Ça peut se traduire, ça, au niveau du lab?

C'est bien sur pas un lieu dédié, le lab n'en a pas les moyens, on
n'en a pas le besoin. Ou alors "lieu" dans le sens étroit,
informatique: mailing list, repository commun, voire group gitlab.

Ça peut être une équipe, qui dans un premier temps gère la dimension
cognitive, l'organisation des ateliers au sens étroit (sessions
d'acquisition croisée de connaissance), et progressivement se donne
d'autres objectifs:
    - réalisation de projets du lab, très nécessaires mais encalminés,
    faute de dispos, de savoir-faire et d'énergie.
    - croisements avec des projets open-source extérieurs au lab.
Bon, vous connaissez tous Perrette et le pot au lait, n'allons pas
trop vite en besogne.

De quelles technos parlons-nous?

    - python, bien sur, c'est la lingua franca du devops, langage de base
    de beaucoup d'outils, mais surtout utilisé comme "glue langage" dans
    beaucoup de cas.
    - ipython, jupiter, jupiterLabs: satellites de python.
    - json, yaml: data langages, faciles et puissants, souvent vecteurs
    des échanges de données. Oublions xml, ce balourd.
    - git, qu'on ne présente plus. gitlab, github, gitbucket, ses
    satellites (provoquent des marées, auraient une influence...)
    - ansible, outil de configuration de masse mais pas que.
    - docker, k8s, outils de "containerisation"
    - les langages de markup léger: markdown, restructuredText.
C'est bien sur peine perdue d'essayer de détourer un sous ensemble qui
serait le coeur, les satellites n'occupant qu'une place mineure.

Dans le lot, je maîtrise bien python, ipython, json, yaml,
restructuredText, git; moins bien docker et k8s

Ce texte est rédigé en restructuredText, je l'ai mis dans un projet
gitlab, vous pouvez le voir sous:
https://code.electrolab.fr/Pierreg/atel ... README.rst

Depuis bientôt 10 ans que je pratique le restructuredText, je rédige
avec tous mes projets persos. D'une commande j'en fais:
    - un pdf
    - un fichier html
    - un document latex ou docx
Pourquoi ne pas avoir fait simplement une entrée dans le forum ou le
chat?

    - Réticence à d'autres markup langages, moins normalisés. (mais m'y voilà un peu obligé!)
    - Réticence encore plus à éditer en ligne. (idem!)
    - Occasion de montrer le couplage gitlab/restructuredText: J'édite le
    source, et gitlab le met en forme! (gitlab travaille aussi avec
    markdown).

C'est typiquement le type de couplage que favorisent les outils devops.

Re: atelier devops

Posté : 19 oct. 2019, 18:55
par F1CHF
est il possible de penser a un "Atelier DEVOPS" pour l'utilisation d'un TOUR ou d'une FRAISEUSE ?
merci
:mdr3:

Re: atelier devops

Posté : 19 oct. 2019, 23:20
par PierreG
Bin tu retire le mot devops, et tu relances le sujet... sur un autre fil de discussion?
Devops, c'est un terme très spécifique, c'est d'ailleurs un néologisme.
Si tu trouves que l'activité méca gagnerait à être démocratisée, fais du bruit, tape sur des casseroles, si possible avec d'autres, on est mieux entendus, le lab est la structure la plus démocratique que je connaisse, tu seras entendu.
Mais je ne veux pas répondre sur le fond sur ce fil, ouvres-en un autre, je réagirai, d'autres aussi n'en doutons pas.

Re: atelier devops

Posté : 19 oct. 2019, 23:57
par F1CHF
Merci
mais la question est déja posée
ici
viewtopic.php?f=27&t=1702&hilit=papy+F1CHF
Titre Formation sécurité tour et fraiseuse conventionnelle
mais pas de "referent"
a suivre

Re: atelier devops

Posté : 20 oct. 2019, 10:47
par NicoM
PierreG a écrit :Ateliers devops
Devops, c'est un autre terme un peu flou, un peu (beaucoup!) buzzword,
un peu hype. Pour moi, c'est l'ensemble des techniques
d'automatisation de connexion, d'installation, de déploiement, etc,
qui permettent de réduire drastiquement les temps nécessités par ces
opérations, et donc les coûts


Je n'ai absolument pas compris en quoi ton projet d'atelier consiste. J'ai eu l'impression de lire une énième profession de foi de startup qui utilise plein de jolis mots, qui a l'air de maîtriser son sujet à mort sauf qu'on ne sait pas quel est le sujet.
Note bien que je ne prétends pas que tu essaies d'enfumer qui que ce soit, c'est juste l'impression que ça donne parce que ton pitch est insuffisant. Ou alors tu t'adresses uniquement à un public qui connaît le sujet.
Le paragraphe que je mets en citation est emblématique : connexion de quoi ? Installation de quoi ? Déploiement de quoi ? Ça marche pour connecter mon grille-pain au secteur ? Pour installer un canapé dans mon salon ? Je prends volontairement des exemples extrêmes et idiots mais c'est pour montrer que ces mots (installer, déployer, connecter) sont tellement génériques qu'il est nécessaire de préciser de quoi on parle.

Nico

Re: atelier devops

Posté : 20 oct. 2019, 14:39
par PierreG
Bon désolé, ce n'était donc pas clair!

Faut dire que le sujet est assez spécialisé, et pour tout dire un poil élitiste.

Mais tu aurais pu chercher devops sur la toile, par exemple https://fr.wikipedia.org/wiki/DevOps
En deux mots, pour pas faire genre "t'as qu'à chercher dans le dico": c'est de l'informatique, et c'est le rapprochement de deux métiers qui ont longtemps été séparés: sysadm (ou "administrateur système"), et développeur. le développeur il fait des programmes, il essaie qu'ils soient faciles à installer, mais c'est pas lui qui le fait. Il travaille sur des machines, des réseaux, mais c'est pas lui qui les administre, il demande poliment qu'on lui ouvre des portes, des comptes, ce que fait le sysadm.
Le devops, c'est soit un ancien sysadm qui se met au développement, soit un ancien développeur qui se met à l'admin. Ou mieux, quelqu'un qui avait les 2 compétences. Mais c'est surtout un certain nombre de techniques nécessitant les deux compétences, techniques assez disruptives (voir ce terme, pour le coup pas spécialisé info), remettant donc en cause les techniques traditionelles.
C'est donc assez spécialisé, et à vrai dire pas très grand public.

Encore que.

Quelqu'un se souvient-il des premiers sites web? d'avant Wordpress & co?

Tu découvrais incidemment une erreur sur ton site web, il fallait contacter l'administrateur pour faire le changement. Ça gonflait les admins, ça gonflait les auteurs. Le changement qu'il y a eu, la possibilité donnée à l'auteur de faire lui-même les changements sur son site, ça s'appellait pas devops, mais ça relève de la même dynamique.

Donc "grand public" pour les effets, élitiste pour les acteurs.

Encore que.

Élitiste, ça peut se comprendre de 2 façons:

- Je veux faire partie d'une élite, je veux que ça se voie, j'en porte les signes distinctifs (le crocodile lacoste, le sac dior).
- Je veux le meilleur pour tous. Et pas les sous-merdes que nous sert tf1, au nom de la lutte contre l'élitisme. Théatre populaire de Villar (ça parle à quelqu'un?), musiques africaines, cubaine, brésilienne.

Pas la peine de dire où vont mes préférences.

Mais je carricature un peu.

La coterie, l'entre-soi, ça vient vite, quand il y a un "ticket d'entrée" un peu élevé. et le ticket d'entrée, c'est soit financier (amateurs de pinard, de mode), soit cognitif. La physique quantique, perso, je suis resté à la porte. Mais la vulgarisation, c'est pas un gros mot, il y a eu de grands vulgarisateurs, à commencer par Einstein (https://livre.fnac.com/a9873876/Albert- ... Relativite)
L'atelier devops, il ne démarrera que si on peut réunir un noyau de sachants partiels, qui vont dans un premier temps croiser, conforter et étayer leur connaissances, puis outiller le lab, puis faire la courte échelle aux non sachants, ou autre sachants partiels.

un dernier mot sur le vocabulaire employé, "profession de foi de startup qui utilise plein de jolis mots....". C'est pas d'aujourd'hui, les mêmes mots, la même grammaire, la même langue, sont employés par ceux qui veulent vraiment dire quelque chose, et par les enfumeurs. Quand quelque chose ne fait pas sens pour toi (discours, musique, tableau), c'est soit que c'est produit par un enfumeur, soit que tu es passé à coté de quelque chose.
Bien sur ça ne clot pas le débat, même les enfumeurs ont (parfois) le sentiment de dire quelque chose!

Re: atelier devops

Posté : 21 oct. 2019, 12:26
par marc
yop all
Bien qu'incapable dans le domaine du code, j'abonde dans le sens de Pierre.

Je n'ai encore jamais rencontré de véritable ingé DevSecOps à l'heure actuelle à l'intérieur de nos frontières, du moins répondant aux exigences des "interviews" (on devrait dire "examen de passage" ) telles que pratiquées chez Google, Amazon, krosoft, Beidu etc.

Ladite préparation à l'interview, donc pour postuler à un titre de "débutant devsecops", c'est au bas mot un an de boulot, à temps complet, et non ce que prétendent quelques vieux rassis des services informatiques qui font d'un coté du dev, de l'autre de l'opérationnel, et encore d'un autre la sécurité, et affirment faire le job.
bref, c'est tout maîtriser pour assurer un cycle de vie soft le plus court et le plus résilient possible,et ça demande un boulot monstrueux.

Pour aller plus avant par rapport à la définition de Pierre, c'est donc un poste capable d'englober la gestion de projet, l'admin système contemporaine (donc essentiellement à base de dev et admin "containers"), le développement avec tous les outils liés à l'usage desdits containers (j'ai arrêté de compter, il en sort 1 par semaine) la sécurité by design (à tous les niveaux, iso 7xxxx, owasp au minimum, Mehari ou autre méthode, pentesting récurent) et intégration des demandes métier -la partie ops- en quasi temps réel... sans bien sur compromettre la partie "sec".

Bref, un métier qui n'existe pas en France, car les prétentions salariales d'une personne possédant ces qualifications ne sont pas dans les budgets (peut-être chez Airbus... et encore... ils préfèrent passer par des sous-traitants devsecops). Ce qui explique que les bons devsecops se trouvent en Suisse, au Luxembourg, en Grande Bretagne... mais pas franchement à la Garenne Bezon.

l'idée de pierre est sacrément ambitieuse.
Marc

ps : deux ouvrages de référence
"cracking the coding interview"
https://www.amazon.fr/Cracking-Coding-I ... =8-1-fkmr1

et déjà, on se rend compte que ça monte très vite dans les tours, on est loin de la "profession de foi pour startup". Le bouquin sert à bachoter l'exam devsecop google, franchement, ça fait peur.

et le "Building Secure and Reliable Systems: Sre and Security Best Practices"
https://www.amazon.fr/Building-Secure-R ... 36&sr=8-10

C'est comme les outils autours des containers... des bouquin sur le sujet, il en sort un par semaine :-)

Re: atelier devops

Posté : 21 oct. 2019, 17:59
par PierreG
Rien à redire au post de Marc. Mais il met l'accent sur le marché du travail, et les pratiques des gafa en tant que recruteurs, prèts à payer (dans leur grande bonté) le double les gens qui font le travail de 4.

C'est pas avec ça que je vais trouver les 2 à 3 complices dont j'ai besoin pour monter l'activité au lab!

Ou ptet que si, justement? Bosser le sujet gonfle des compétences, finalement monnayables sur le marché du travail.

Mais au passage, on aura aussi répondu aux objectifs du lab, en termes de formation, outillage logiciel, renommée...

Des amateurs? J'offre une tarte au pommes au premier qui se présente!

Re: atelier devops

Posté : 22 oct. 2019, 22:51
par PierreG
Devops, la suite
================

J'ai posté le message sur l'atelier devops il y a 4 jours, des
réactions amusées, interessées, mais je n'ai pas trouvé ma cible.

J'espérais trouver 2 à 3 personnes avec qui mener cette activité.
Mais je ne met pas en suspens! Je pense que le forum est lu par "les
habitués", j'ai moi-même été longtemps réticent au forum (je trouvais
la ml plus facile d'accès, plus inclusive, malgré la multiplicité des
sujets), bref je ne désespère pas de trouver ma cible.

En attendant je commence tout seul, espérant qu'un début de
réalisation sera plus alléchant qu'un discours. Et je me propose de
commencer par:

- des formations/ateliers.
- un atelier gitlab ci/cd

Formations / ateliers
---------------------

Je ne démarrerai une formation que si elle trouve son public.
Comment peut faire un formateur bénévole, qui envisage une formation
donnée, pour savoir si elle suscite de l'intérêt? Discussion avec
Zenos sur la question il y a quelques semaines. Zenos::

Ah oui, on envisage d'adopter un logiciel (lequel? j'ai oublié),
open source, bien sur. Mais en l'état il n'est pas parfaitement
adapté au besoin, on leur a demandé des adaptations.

Bon, je trahis probablement le verbatim du propos.
Bien sur, je ne peux pas attendre, je ne vais pas attendre, et je vais

- formuler les propositions.
- faire des annonces sur les canaux idoines, ou d'autres (petites
annonces dans les chiottes du lab? du moment que c'est pas gravé au
couteau dans le platre, et que ça ne propose pas des détournements
de semence, ça pourra peut être passer?).
- choisir en fonction des retours.

Formation de base python
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Une dizaines de sessions sont nécessaires pour faire le tour du
langage.

La difficulté est que tous ne pourront pas assister à toutes. Il faut
donc que le saut d'une session n'entraine pas l'abandon de la suite:

- trouver des mooc ou fragments de mooc correspondant aux sessions
sautées.
- adresser, à chaque session, des sujets assez "orthogonaux" pour que
le manque d'une session ne se fasse pas sentir.
- peut être: ateliers de rattrapage.

Avec une dizaine de session, un auditeur pas trop doué peut devenir
autonome. À condition de pratiquer, et rapidement! La vitesse à
laquelle les connaissances acquises fondent en l'absence de pratique,
c'est juste hallucinant.

Formation Git
~~~~~~~~~~~~~

Git s'est répandu chez les informaticiens comme la vérole sur le bas
clergé. On peut s'en passer, on peut aussi se passer de sel, de
viande, de voiture, de savon... C'est juste un peu difficile à vivre.

On peut imaginer 3 sessions:

- débutants: principes des vcs (Version Control Software). Historique.
Commandes de base.
- git avancé; plongée dans les commandes de ouf. workflows et
"dimension sociale".
- surcouches: github, gitbucket, gitlab: intérêt, business models,
éthique, éco-systèmes. gitlab: Ci/Cd

Atelier python RC:
~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Ça, c'est un peu plus ambitieux.
On est à la frontière atelier/formation, puisque:

- j'ai toutes les connaissances pour mener le truc à bien.
- mais je n'ai pas la démarche définie.
- Il s'agit d'apprendre en construisant.

On est également à la frontière informatique électronique. Il s'agit
d'explorer le circuit RC, soit résistance-capacité. On "attaque" un
circuit RC avec un signal, entre 0 volts et 5 volts. On acquière la
tension en sortie du dispositif, avec une résolution pas
déconnante. On manipule des séries de mesure, on essaie d'intuiter les
phénomènes en jeu, et on va retrouver les équations, fort simples, qui
régissent le truc.

Mais ce faisant, on aura déployé tout l'arsenal de base du data
scientiste! On aura commencé par des listes, explorations facilitées
par pandas, puis représentation graphique, etc. Les outils mis en
place sont aussi bien capables de traiter d'autres types de signaux.

Génération des signaux et analyse se font par le même ordinateur, ce
sont manifestement 2 taches indépendantes, un autre concept assez
décoiffant pour le débutant.

2 intérêts de l'atelier:

- ouvert à des débutants (mais prêts à en chier!) dans les 2 domaines.
- fusion de domaines différents dans un même atelier.

Atelier Ci/CD
-------------
Là on n'est plus dans la formation, mais une activité que je prévois
de démarrer en solo, avec un peu d'aide de l'équipe IT.

gitlab promeut en ce moment, à grand bruit, son activité Ci/CD.
je décris à grosse maille, pour plus de détail cf par exemple
https://docs.gitlab.com/ee/ci/
Il s'agit, pour un projet, de déclencher des scripts exécutés à chaque
commit, qui vont pouvoir:

- vérifier la conformité du code saisi aux standards de qualité qu'on
s'est donnés.
- déclencher des test: tests unitaires, tests d'intégration
- en cas de succès:

- produire automatiquement les paquets logiciels.
- voire déployer automatiquement les logiciels en production.

gitlab permet que ça se fasse y compris sur les installations "on
premise", comme par exemple le gitlab du lab.

Dans le principe c'est génial, ça permet de tout simplifier, tout
automatiser; dans les détails c'est beaucoup moins simple:

- les soi-disants tests unitaires, supposés se faire très vite avec
peu de ressources, peuvent être bogués, et effondrer la machine où
ils tournent.
- il faut donc pouvoir limiter les ressources mises à disposition:
typiquement docker ou k8s.
- quand un test déconne, il faut pouvoir le déboguer: donner au codeur
accès à l'environnement où le test a eu lieu.

C'est ça que je veux essayer, tester, mettre en place, au lab, sur le
gitlab du lab. Intérêt:

- pour les membres: un environnement ci/cd opérationnel.
- pour le lab: l'automatisation d'opérations gérées aujourd'hui
manuellement (ou pas gérées).

Le rêve (ou le fantasme) du développeur: il corrige le code, le
déploiement se fait tout seul! gitlab cd (continuous deployment) peut
beaucoup, beaucoup faciliter les choses au lab, du moins le crois-je;
et j'ai besoin de convaincre l'équipe IT, parce que j'ai besoin d'eux!
pour configurer gitlab, et avoir les bons containers, avec les bons
droits, pour supporter l'activité.

Bon, sinon je me met à l'amélioration des recettes de rahat
loukoum. S'est selon.

Re: atelier devops

Posté : 23 oct. 2019, 19:30
par marc
Re-salut Pierre

je le répète, une telle formation me passe largement au dessus de la tête, je ne suis pas "acheteur".
En revanche, dans le lot de modules que tu suggère, il y en a au moins un qui passionnera à la fois les débutants et les admins (qui militent pour que nous y stockions nos bidouilles).

je parle de Git

Sans trop m'avancer, il y a au lab trois types d'usagers :
- les gourous qui pour qui les macro à la sauce git-lol et les rebase n'ont aucun secret. Ceux-là, on les méprise et on les ignore (ça fait déjà au moins 30 à 40 % des membres)
- les usagers "robotisés" comme moi qui utilisent Git comme d'autres un traitement de texte, c'est à dire à 5% des capacités
- les autres qui n'ont probablement jamais entendu parler de Git et qui rêvent d'un truc pour stocker, maintenir et faire évoluer leurs projets (y compris, par exemple, les radioamateurs qui vont y coller du kicad et du gcode par exemple) (sans même mentionner tous les arduinoteux et les rasperieux débutants qui en ont encore plus besoin)

c'est moins glamour, je le reconnais, que du devops, mais c'est plus "popu" :-) et je pense que tu auras des clients pour ça

tu as le droit de tirer pour tuer
Marc