Chuipa a écrit :J'ai cherché sur le wiki et le forum sans rien trouver. Je pense que ca pourai ajouter une corde a votre arc
Cela a été brièvement évoqué ici :
viewtopic.php?f=16&t=819&p=4486&hilit=%C3%A9lectro%C3%A9rosion#p4486f4grx a écrit :oui, c'est une technique cool, mais peut être difficile a classer dans "petit projet cool"
Peut être des recherches sur l'alim? ca peut être adapté sur une machine existante (la méthode a plongée d'électrode, pas a fil)
Schéma d'un générateur (en bas de page), désormais assez abouti même s'il est encore grandement perfectible tant techniquement que fonctionnellement :
https://cscott.net/Projects/FabClass/fi ... sign1.html Bien entendu, l'usinage par électro érosion à noyau est un sujet au lab et ceci depuis fort longtemps. Comme le dit le grx, c'est très cool mais c'est tout sauf un petit projet. Certes, on peut faire un bidule expérimental pour voir que cela fonctionne et cela sera très probablement le cas vu que la majorité des briques indispensables pour faire le bidule sont soit dispo au lab soit à proximité.
Mais le vrai besoin du lab, c'est d'avoir une véritable machine opérationnelle ou l'on abloque un brut, monte un noyau, appuie sur le bouton "Pan" et quelques heures plus tard on a une pièce usinée.
Il y a quelques années, on a même été à deux doigts de récupérer une machine complète avec juste une panne mécanique parfaitement réparable.
Au dernier moment le cédant - qui avait proposé de la donner au lab - a finalement choisi de la ferrailler :[ pour des raisons sur lesquelles le lab n'avait absolument aucun moyen d'action.
Maintenant, une petite machine d'occase c'est pas impayable (ici une Charmille à 1500 EUR qui si elle est toujours dispo mérite que l'on s'y intéresse, par exemple par un financement participatif : avec 10 parrains à 150 EUR, elle arrive au lab) :
https://www.leboncoin.fr/equipements_in ... m/?ca=12_sUne machine neuve acceptant un noyaux de 5kg max se trouve a 10-15kEUR HT, générateur 40A et système de filtration compris.
Même une machine en panne à restaurer complètement (comme cela a été fait pour plusieurs grandes machines présentes au lab) reste préférable que vouloir en construire une de A à Z qui soit parfaitement opérationnelle et aisément utilisable.
Certes, dans l'absolu on peut toujours faire soi-même une telle machine sachant toutefois qu'il y a de vraies difficultés qui ne sautent pas immédiatement aux yeux :
(par ordre d'importance/complexité)
- a) le coût très élevé du fluide dans lequel on immerge la pièce (plusieurs dizaines d'EUR le litre) même si on peut se contenter d'alternatives pas chères tels des produits pétroliers (ou non) disposant d'un point éclair élevé.
Les ersatz minéraux usuels sont un peu plus sujets à inflammation que les produits officiels mais une gestion active de l'incendie est toujours prévue sur toutes les machines d’électro érosion. Il est vrai que 10-30 litres de pétrole en feu, c'est toujours un peu chaud. Un fluide dédié au process donne toutefois de biens meilleurs résultats en termes de qualité d'usinage.
- b) la broche verticale asservie extrêmement précise (le positionnement doit pouvoir se faire idéalement au micron près, sans backlash)
- c) la difficulté de filtration du fluide
- d) la modulation contrôlée de la forme d'onde du courant tant en positif qu'en négatif, pour s'adapter à différents matériaux, à la forme de l'électrode et aussi optimiser la rugosité de la pièce usinée
- e) le fait de devoir réaliser un genre d'aquarium mobile autour de l'étau qui maintient la pièce usinée.
- f) le contrôle robuste du positionnement de broche verticale, idéalement asservi au courant d'arc et à la tension d'arc.
Eric
... garde l'arc sous tension